Archives du 16 mai 2017
Stephen Hawking et 32 autres physiciens signent une lettre ouverte sur l’origine de l’univers

En réponse à une critique de la théorie de l’inflation publiée par trois physiciens en février dernier, Stephen Hawking et 32 des plus éminents physiciens de la planète ont signé une lettre défendant avec colère l’une des principales hypothèses sur l’origine de l’univers.
Selon la théorie de l’inflation proposée il y a 30 ans, l’Univers aurait connu une brève phase d’expansion vertigineuse juste après le Big Bang. Cette phase d’expansion très violente lui aurait permis de grossir immensément et se serait produite très tôt dans l’histoire de l’univers, à l’issue de l’ère de Planck ou relativement peu après (de l’ordre de 10-35 seconde). En février dernier, trois physiciens publiaient dans la revue Scientific American une vive critique de cette théorie, allant jusqu’à prétendre que le modèle « ne pouvait être évalué à l’aide de la méthode scientifique », ce qui, en termes académiques, voulait tout simplement dire que ce n’était pas de la « vraie science ». En réponse, 33 des meilleurs physiciens du monde, y compris Stephen Hawking, Lisa Randall et Leonard Susskind, renvoient les premiers dans les cordes en publiant dans la même revue une lettre défendant avec rage la théorie de l’inflation.
Proposée par le physicien américain Alan Guth en 1979, cette théorie a été depuis affinée et se présente aujourd’hui comme la théorie principale de la naissance de l’Univers. Évidente pour certains, la théorie l’est beaucoup moins pour d’autres. Fait intéressant, l’un des anciens collègues de Guth, le physicien Paul Steinhard, fait partie du trio qui ouvrait les hostilités en février. Ils avaient pourtant partagé le prestigieux prix Dirac « pour le développement du concept d’inflation en cosmologie » en 2002. Depuis, Steinhard est devenu un critique actif de la théorie inflationnistecomme en témoigne le papier intitulé « Pop goes the Universe », cosigné par la physicienne de Princeton Anna Ijjas et par l’astronome Abraham Loeb de Harvard.
Cet article mettait notamment l’accent sur les recherches récentes concernant le fond diffus cosmologique et soulevait le fait que l’inflation aurait normalement généré des ondes gravitationnelles primordiales qui n’ont jamais été détectées. « Les données suggèrent que les cosmologistes devraient réévaluer ce paradigme privilégié et envisager de nouvelles idées sur la façon dont l’univers a commencé », annonce un résumé de l’article. En soi, la critique est bonne en science comme partout, elle fait avancer. Ce qui n’est pas « passé », c’est la suggestion selon laquelle la théorie inflationniste ne pouvait être testée en premier lieu et n’était donc pas vraiment de la science.
« Ils détaillent l’affirmation extraordinaire selon laquelle la cosmologie inflationniste ne peut être évaluée par la méthode scientifique », peut-on lire dans cette lettre. Ils affirment que certains scientifiques qui acceptent l’inflation rejettent par la même occasion l’une des propriétés déterminantes de la science : la testabilité empirique. « Nous n’avons aucune idée de ce à quoi ils font référence […] Dans cette lettre, nous nous concentrerons sur notre désaccord catégorique avec ces déclarations au sujet de la stabilité de l’inflation ». Au cours des 37 dernières années, certains modèles ont fait des prédictions correctes et vérifiables, y compris sur la densité de masse moyenne de l’Univers et sa forme plate. Beaucoup d’éléments ne sont toujours pas résolus à ce jour, « mais ces modèles sont tous vérifiables, ce qui signifie “qu’ils peuvent être prouvés ou refondus en fonction des éléments de preuves dont nous disposerons à l’avenir”.
“Il est vrai qu’il reste encore des questions importantes laissées sans réponse face au paradigme inflationniste, mais la bonne réponse dans cette situation est soit de travailler ensemble à essayer de trouver des réponses, soit de passer et de travailler sur autre chose (ce qui est une option parfaitement respectable). Il ne faut en revanche pas prétendre que les questions sont en principe inapplicables et que, par conséquent, le domaine de recherche ne répond pas aux critères de la science”, peut-on également lire.
Les auteurs de l’article original ont depuis répondu à cette lettre. Ils maintiennent leur position en insistant sur le fait que “ce qui apparaissait dans les années 1980 comme une théorie qui semblait faire des prédictions définitives est devenue une théorie qui ne fait pas de prédictions définies”. Le débat aura au moins le mérite de reposer les bonnes questions et pourquoi pas, de galvaniser les recherches. Les deux parties sont au moins d’accord sur une chose : le fait que la théorie de l’inflation n’est pas parfaite et nous devrions tous avoir une idée ouverte de ce qui s’est réellement passé lors de la naissance de notre Univers à mesure que de nouvelles données seront disponibles.
Vous pouvez lire l’article original ici, la lettre ouverte répondant ici et la réponse originale des auteurs ici.
Êtes-vous prêt pour Matrix ? Une entreprise basée à Londres veut créer une véritable matrice
Êtes-vous prêt pour Matrix ? Une entreprise londonienne (qui a travaillé dans plusieurs villes du monde où elle a créé des simulations virtuelles pour favoriser une meilleure planification urbaine) a reçu des fonds pour aller de l’avant : créer une «Matrice» presque impossible à distinguer de la réalité.
Qu’est ce qui pourrait aller mal ?
Selon l’entreprise Improbable, leurs experts informatiques ont développé un logiciel qui peut être utilisé pour tout, qu’il s’agisse de jeux ou de la création de nouveaux mondes auxquels les humains peuvent participer à l’aide de casques.
Fait intéressant, le conglomérat informatique japonais SoftBank a décidé de donner à Improbable un élan économique, en leur fournissant un cycle de financement évalué à environ 1 milliard de dollars.
« Nous croyons que la prochaine phase majeure de l’informatique sera l’émergence de mondes virtuels à grande échelle qui enrichiront l’expérience humaine et changeront la façon dont nous comprenons le monde réel », a déclaré Herman Narula, PDG d’Improbable.
Le premier produit de Improbable, SpatialOS, est décrit comme un système d’exploitation pour développer des simulations de données à grande échelle, permettant la création de mondes virtuels et de systèmes de données orientés vers différents domaines de comportement tels que la défense, l’économie, le trafic et le divertissement, entre autres. L’entreprise l’utilise pour créer des simulations du monde réel.
La société soutient que son système d’exploitation Spatial pourrait permettre au petit développeur de construire des simulations massives malgré des ressources et des infrastructures potentiellement insuffisantes.
«Nous travaillons déjà sur des projets avec des entreprises de télécommunications, des gouvernements et d’autres clients d’entreprise pour explorer la capacité de simulations massives et détaillées pour conduire à de meilleures décisions en utilisant les données du monde réel et nous espérons en parler davantage à l’avenir», a déclaré Narula.
Mais attendez une minute, et si nous sommes déjà dans une matrice ? Vous savez, une matrice, à l’intérieur d’une matrice dans une autre matrice.
Au cours de la conférence du Code en 2016, le cerveau derrière SpaceX et Tesla, Elon Musk, a postulé que « les chances que nous ne sommes pas dans un univers simulé est un sur un milliard ».
Rich Terrile, un scientifique du Laboratoire de Propulsion Jet de la NASA, a déclaré : «Si l’on progresse au rythme actuel de la technologie, très rapidement, nous serons une société où il existera des entités artificielles vivant dans des simulations beaucoup plus abondantes que les êtres humains. »
« Si, à l’avenir, il y a plus de personnes numériques qui vivent dans des environnements simulés qu’il n’y en a aujourd’hui, alors comment dire que nous ne faisons pas déjà partie de cela ? »
Les raisons de croire que l’univers est une simulation incluent le fait qu’il se comporte mathématiquement et est divisé en morceaux (particules subatomiques) comme un jeu vidéo pixelé. « Même les choses que nous considérons comme du temps continu, de l’énergie, de l’espace, du volume, ont une limite à leur taille. Si tel est le cas, notre univers est à la fois calculable et fini. Ces propriétés permettent de simuler l’univers », a déclaré Terrile.
« Franchement, si nous ne vivons pas dans une simulation, c’est une circonstance extraordinairement improbable », a-t-il ajouté.
Alors, qui a créé cette simulation ? «Notre futur nous-mêmes», a déclaré Terrile.
Mais les approches de films comme The Matrix (1999) ou de séries comme Black Mirror (2011) ne sont pas nouvelles.
Les philosophes dans le passé lointain ont remis en question le niveau de réalité de notre monde et / ou prédit comment cela conduirait à une hyperréalité où rien n’est entièrement original.
Comme l’a écrit le philosophe Jean Baudrillard dans son travail Simulacra et Simulation (1981) : « Le réel est produit à partir de cellules miniaturisées, de matrices et de banques de mémoire, de modèles de contrôle, et il peut être reproduit un nombre indéterminé de fois. Il ne doit plus être rationnel, car il ne se mesure plus contre une instance idéale ou négative. Ce n’est plus que opérationnel. En fait, ce n’est plus vraiment le vrai, parce qu’aucun imaginaire ne l’enveloppe plus. C’est un hyperréalisme, produit à partir d’une synthèse rayonnante de modèles combinatoires dans un hyper-espace sans atmosphère. »
Alors, pendant que certains veulent construire une matrice, d’autres pensent que nous sommes déjà dedans et que nous cherchons un moyen d’en sortir.
Source : Ancient Code, via ASR
Tout est truqué : la médecine, la politique, la finance… Vous vivez dans un conte de fées fabriqué

Ces mensonges peuvent surgir n’importe où, de vos proches qui racontent des mensonges afin que vous ne vous sentiez pas mal à l’égard du gouvernement et des médias qui vous posent des problèmes de changement de vie tels que la santé, l’éducation, la politique et le terrorisme.
La principale chose sur laquelle nous allons nous concentrer est le grand mensonge qu’on vous raconte. Ces mensonges peuvent causer des dommages irréparables à certaines personnes et ils ne doivent pas être ignorés et pardonnés.
1. Les médias (biais médiatique et fausses informations)
Il n’est pas rare que la plupart des mensonges que vous entendez soient ceux présentés par les médias. Bien que l’un des cinq principes fondamentaux du journalisme soit «la vérité et la précision», vous ne trouverez pas les histoires de dissimulation des médias, la désinformation et l’abus d’informations hors contexte sont rares.
Beaucoup d’histoires que vous avez lues se sont révélées être des mensonges qui n’avaient rien à voir avec l’équité et l’honnêteté. L’année dernière, on pouvait voir un sondage de Reuters qui a nettement trompé beaucoup de lecteurs, et si vous décidez d’explorer des contes de fées similaires, nous vous donnerons quelques liens ci-dessous.
Les histoires fabriquées par les médias de masse sont le plus souvent le résultat d’un biais médiatique. Quand une telle chose se produit, vous pouvez mettre ces six types de biais médiatiques dans votre base de connaissances. Parfois, la connaissance de cette information vous aidera à reconnaître le biais sans utiliser un site de vérification des faits.
De plus, vous devrez voir si l’histoire que vous lisez est écrite par un média qui utilise un vérificateur de faits, le plus populaire étant le Pinocchio Test. Le Washington Post, par exemple, déclare qu’ils utilisent un vérificateur de faits conformément au International Fact-Checking Network.
Vous pouvez également consulter des sites Web tels que FactCheck et Media Bias/Fact Check.
Cependant, parfois, vous ne pouvez rien faire. Bien que les médias puissent fabriquer des histoires, dans de nombreux cas, les histoires ne sont que des déclarations faites par d’autres personnes qui ont choisi de mentir.
2. Alimentation, santé et environnement
Comment réagiriez-vous en apprenant que vous avez été nourris avec du poison au travers de la nourriture, la médecine et l’air ? Comme les médias de masse sont le seul moyen par lequel les informations peuvent vous être transmises, il est juste de les mentionner ici.
Les médias ne vous diront pas ces choses, car dans ces cas, ils choisissent de s’appuyer sur les mots «déclarations officielles» ou «recherches et rapports scientifiques» ou simplement ignorer certaines découvertes et vérités.
C’était le cas du cannabis et des histoires déclarant «les effets mortels de la marijuana». À titre d’exemple, un article du DailyMail s’appuie sur des réclamations faites par une personne ayant un fond anti-cannabis.
Un autre indice pour constater que cela pourrait être un article biaisé est qu’il n’y a pas de sources indiquées, même si cela ne fait pas état d’une entrevue, mais sur une «étude dévastatrice de 20 ans» de l’expert.
Cependant, les médias traditionnels ne vous racontent pas les propriétés curatives du cannabis et leur utilité pour la société dans de nombreux aspects, pas seulement la santé. Ils ne sont pas payés pour cela.
Avez-vous déjà entendu un grand rapport d’organisation de nouvelles sur les effets destructeurs des OGM ? Essayez !
Allez sur Google et écrivez «GMO Harms bees» ou «Destructive effects of GMO» et dites-nous quelle importante organisation de presse apparaît dans les résultats.
La réponse est : aucune.
Beaucoup de ces histoires ne proviennent pas des médias traditionnels, mais peuvent apparaître dans différents sites Web. Notez que vous devrez vérifier si l’histoire est bien prise en charge par des faits et des arguments. La chose est que les faits sont présents et tous ceux qui souhaitent les trouver réussiront.
Le grand public, cependant, ne devrait pas être accusé d’avoir accepté des notions aussi plausibles et normales, et ce n’est pas grâce à l’éducation.
3. Education
Il y a un dicton : Si vous voulez détruire un pays, détruisez son éducation. L’éducation est le fondement de toute société, car elle enseigne aux gens à faire partie de la société. L’éducation peut être dirigée de telle sorte que les gens ignorent totalement ce qui est vraiment important.
L’éducation forme la société. Cela signifie que sa forme dictera la forme de la société. Vous pouvez voir des exemples de sociétés prospères qui ont décidé de transformer leurs systèmes éducatifs en paradis pour la connaissance et le développement individuel. Les sociétés les plus intelligentes et les plus avancées investissent dans une éducation appropriée, ce qui est aujourd’hui loin de ce que l’éducation peut sembler dans beaucoup d’autres pays.
Alors, comment est l’éducation comme dans la plupart des pays ? Une classe avec un ordre précis de l’armée dans les sièges, l’enseignement et les tests produiront les mêmes personnes qui tentent de se conformer à une société qui leur dit quoi faire, les instruit sur ce qui est bon et mauvais et mène leur vie alors qu’ils ne sont pas au courant de tout cela.
Ces salles de classe ne fournissent aucun espace libre pour la pensée critique, à l’exception des formes contrôlées de la pensée critique qui est instruite contre une certaine vérité (de sorte qu’elle reste cachée).
En parlant de la présentation de la vérité, de nombreux pays décident de façonner leur matériel pédagogique selon leurs préférences. Vous n’avez pas appris les génocides sur les autochtones américains à l’école, et vous n’avez rien appris sur Nikola Tesla.
4. Le gouvernement et les sociétés
Les gouvernements sont ceux qui représentent le peuple. Une chance pour eux ou pas, certaines de ces personnes ont des poches très profondes. La racine des problèmes ne commence pas par le gouvernement. Pour qu’une personne devienne une partie du gouvernement, elle a besoin de beaucoup de financement, et cela ne proviendra pas des gens ordinaires.
Les plus fidèles partisans des politiciens sont les entreprises les plus riches, comme les compagnies pharmaceutiques, les compagnies électriques, pétrolières et les géants similaires de leurs industries.
Ce que le soumissionnaire demande en retour, c’est une protection complète et une autorisation pour tous les crimes contre l’humanité qu’ils ont l’intention de commettre. Tel était le cas avec le cannabis, qui a été évité pendant tant d’années malgré la vérité. Un autre cas est la vérité cachée sur l’idée de Nikola Tesla pour l’électricité sans fil. La liste se rallonge de plus en plus. Monsanto, le pétrole, le terrorisme et bien d’autres thèmes sont des sujets que vous devriez reconsidérer.
Ces mensonges sont imprégnés sur le tissu de la société au quotidien. Le gouvernement choisit l’éducation, les médias, les médias sociaux, la science et tout ce que vous pouvez penser.
Bien que vous ne puissiez pas modifier certaines choses du jour au lendemain, la seule chose que vous pouvez changer est de savoir à quoi faire confiance. Toujours regarder les choses avec un examen minutieux. Cela ne signifie pas que vous ne devriez pas faire confiance à tout ce que vous entendez, mais vous devriez toujours commencer par un esprit neutre et construire votre attitude à l’égard de l’information lorsque vous découvrirez de nouvelles informations sur le chemin.
Source : Educate Inspire Change
Vers un « printemps latino » ?
L’inquiétude grandit en Amérique latine : les États-Unis et le Royaume-Uni y préparent un « printemps », sur le modèle des « printemps arabes ». Bien sûr, il ne s’agira pas cette foi-ci de répandre la guerre en divisant les populations sur une ligne religieuse —les Latinos sont presque tous chrétiens—, mais d’utiliser des éléments d’identités locales. L’objectif serait pourtant le même : non pas remplacer des gouvernements par d’autres, mais détruire les États pour éradiquer toute possibilité de résistance à l’impérialisme.
Avec le temps, de nombreux leaders politiques dans le monde ont réinterprété les « printemps arabes ». Ce qui apparaissait comme des révolutions spontanées contre des gouvernements autoritaires est aujourd’hui perçu pour ce qu’il est : un plan anglo-saxon de déstabilisation de toute une région du monde pour y placer au pouvoir les Frères musulmans. Le souvenir de la « révolte arabe de 1916 », au cours de laquelle Lawrence d’Arabie souleva la région contre l’empire ottoman en faisant rêver les peuples de liberté pour finalement les asservir dans l’empire britannique, atteste que Londres en a le savoir-faire.
Il semble que les Anglo-Saxons préparent une nouvelle vague de pseudo-révolutions en Amérique latine. Tout a commencé avec un décret de Barack Obama, le 9 mars 2015, déclarant un état d’urgence au vu de la menace extraordinaire que la situation au Venezuela ferait peser sur les États-Unis. Ce document suscita une vague d’indignation dans le continent contraignant le président US a présenter des excuses lors d’un sommet international. Mais le décret ne fut pas annulé et les préparatifs d’une nouvelle guerre se poursuivirent.
À la différence du Syrian Accountabilty Act de George W. Bush (2003), le texte d’Obama sur le Venezuela est un décret présidentiel et non pas une loi. Par conséquent l’Executif n’a pas à rendre compte des préparations au Législatif. S’il a fallu huit ans aux Anglo-Saxons pour passer à l’acte dans le monde arabe en général et en Syrie en particulier, de nombreux éléments laissent à penser qu’il leur faudra moins de temps pour lancer un programme de destruction de l’Amérique latine.
Des troubles ont éclaté au Brésil, à l’occasion des Jeux olympiques, contre la présidente Dilma Rousseff. Celle-ci a été destituée à l’issue d’une procédure parlementaire, certes légale, mais totalement contraire à l’esprit de la Constitution. Ce coup d’Etat a été conduit sous le contrôle de la Banque centrale —dont le n°2 était un brésilo-israélien— par des députés dont beaucoup sont aujourd’hui convaincus de corruption. Les services de sécurité de l’État sont restés étrangement passifs pendant ce coup. C’est que, durant les Jeux olympiques, ils avaient été placés sous la coordination… d’experts israéliens. Actuellement, le nouveau président, le brésilo-libanais Michel Temer, est à son tour largement contesté.
La situation n’est guère meilleure au Mexique. Le pays est de facto déjà divisé en quatre. Le Nord connaît une forte croissance, tandis que le Sud est en pleine récession. Les dirigeants politiques ont vendu la société pétrolière nationale et toutes ses réserves, Pemex, aux États-Unis (qui n’ont donc plus besoin du pétrole moyen-oriental). Seule l’armée semble encore croire en la patrie.
Exploitant des erreurs économiques du gouvernement, l’opposition vénézuélienne a réussi à rassembler quelques grandes manifestations pacifiques. Simultanément, elle a organisé de minuscules rassemblements extrêmement violents au cours desquels des policiers et des manifestants ont été tués. Créant la confusion, les agences de presse internationales donnent l’impression qu’une révolution a débuté contre les chavistes, ce qui n’est pas du tout le cas.
Ainsi, les trois principaux États latino-américains sont déstabilisés au même moment. Il semble que les néoconservateurs états-uniens anticipent une possible paix en Syrie et hâtent leur projet latino-américain.
Vendredi, dans une allocution télévisée, le président vénézuélien Nicolás Maduro a mis en garde son peuple contre le projet anglo-saxon de « printemps latino ». Il a répétitivement et longuement cité les précédents libyens et syriens, devant un parterre d’intellectuels de la région, auquel, Syrien de cœur, j’étais associé.
Une démocratie mondiale de façade : La fin programmée des Etats

«Le monde se divise en trois catégories de gens: un très petit nombre qui fait se produire les événements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s’accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s’est produit en réalité.»
Nicholas Murray Butler, président de la Pilgrim Society
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Le monde va mal ! Cela devient lancinant de toujours le proclamer! Il est même possible que ceux qui interdisent de porter ce jugement sont ceux-là même qui mènent le monde dans la direction qu’ils veulent, à savoir à l’échelle planétaire l’avènement inexorable d’une oligarchie mondiale qui se veut œcuménique tant qu’on obéisse au money-théisme. Le catéchisme est connu, il faut s’enrichir aux dépens des plus faibles en les exploitant dans un esclavage déguisé, hard, des multinationales qui font travailler des enfants comme au bon vieux temps décrit par Zola dans Germinal ou encore un esclavage d’un autre type qui consiste à dresser les faibles les uns contre les autres au nom de la compétitivité. Ce sera les délocalisations sauvages qui consistent à repérer les pays vulnérables, ce qui permet au capital d’extraire de la valeur.
P. Barnevick ancien P-DG de ABB avait en son temps décrit la mondialisation: «Je définirais dit-il la mondialisation comme la liberté pour mon groupe d’investir où il veut, le temps qu’il veut, pour produire ce qu’il veut, en s’approvisionnant et en vendant où il veut, et en ayant à supporter le moins de contraintes possibles en matière de droit du travail et de conventions sociales.» En clair, c’est la liberté du renard dans le poulailler. Cette mise au pas du monde ne peut pas se faire sans un bréviaire, les accords de Bretton Woods et un clergé, le FMI, la Banque mondiale, l’OMC avec naturellement un bras armé, l’Otan et la CPI pour les récalcitrants. «Des recherches de l’université de Carnegie Mellon estiment que les Etats-Unis ont été impliqués d’une manière ou d’une autre dans 81 élections différentes depuis la Seconde Guerre mondiale. La Russie l’a fait 36 fois.». (1)
L’illusion lors de l’élection de Donald Trump
On a cru un moment qu’à l’instar du Christ, Donald Trump allait renverser les tables des marchands du Temple de la mondialisation qu’Alain Minc, économiste tout terrain, toute tendance, nous avait fait la promesse d’être heureuse. Il n’en sera rien! Trump sera rapidement pris en charge et on constate une veillée d’armes pluri- dimensionnelle avec un monde plus chaotique que jamais avec des feux illuminant la Terre çà et là comme dans le texte atemporelle de Leo Ferré «un jour le diable vint sur Terre pour surveiller ses intérêts». La publication suivante est édifiante elle nous explique que de fait, le président est sous contrôle: «Suivre l’argent est toujours l’élément clé et crucial pour déterminer ‘la cause probable / le modus operandi » des actions des globalistes. Bien qu’il y en a beaucoup qui croient que le président Trump est la panacée à tous nos problèmes, il y a beaucoup de choses que le président ignore. C’est intentionnel de la part des intérêts monétaires qui contrôlent le tissu même de notre société. Les intérêts sont des entreprises, des politiques et des religieux: un niveau de contrôle à trois niveaux sur toutes les facettes de la société humaine. (…) » (2)
« Le problème réside dans le fait que derrière ces intérêts, il y a des élites qui croient en l’imposition forcée de leurs philosophies aux masses. Ils croient également pouvoir «abattre sélectivement le troupeau» et maintenir une population servile à des niveaux minimaux pour mener à bien le travail domestique et la production industrielle (les Delta et les Epsilon du livre Le meilleur des mondes de Huxley) sous leur direction. Patiemment, ces élitistes attendaient le jour où leur société «1984» sera une réalité, travaillant à ce projet et l’élaborant depuis des décennies. Le poids de l’humanité pose un problème, car ils ne peuvent pas éradiquer efficacement tout ce qui est en trop sans une épidémie ou une guerre à grande échelle, mais après un tel événement, la planète elle-même pourrait être invivable». (2)
La fin programmée de la démocratie
Une publication savoureuse résume en quelques pages la condition humaine actuelle et permet d’expliquer des incohérences constatées par le profane alors que tout est sous contrôle de personnes non élues, mais qui dirigent des hommes politiques élus pour diriger les pays selon leur directive. On se souvient des propos de Danièle Mitterrand qui reprochait à son mari le président français François Mitterrand de ne pas appliquer ses promesses de campagne. Réponse de l’intéressé, je ne contrôle rien et je ne peux rien contre les banques…Nous le voyons avec la condition des citoyens européens qui sont sous les fourches caudines des oligarques de Bruxelles non élus par les peuples européens, mais qui assassinent le quotidien des citoyens à coups de directives supranationales.
Nous lisons dans cette contribution: «Les véritables maîtres du monde ne sont plus les gouvernements, mais les dirigeants de groupes multinationaux financiers ou industriels, et d’institutions internationales opaques (FMI, Banque mondiale, OCDE, OMC, banques centrales). Or ces dirigeants ne sont pas élus, malgré l’impact de leurs décisions sur la vie des populations. Le pouvoir de ces organisations s’exerce sur une dimension planétaire, alors que le pouvoir des Etats est limité à une dimension nationale. Par ailleurs, le poids des sociétés multinationales dans les flux financiers a depuis longtemps dépassé celui des Etats. A dimension transnationale, plus riches que les Etats, mais aussi principales sources de financement des partis politiques de toutes tendances et dans la plupart des pays, ces organisations sont de fait au-dessus des lois et du pouvoir politique, au-dessus de la démocratie. La démocratie a déjà cessé d’être une réalité. Les responsables des organisations qui exercent le pouvoir réel ne sont pas élus, et le public n’est pas informé de leurs décisions. La marge d’action des Etats est de plus en plus réduite par des accords économiques internationaux pour lesquels les citoyens n’ont été ni consultés, ni informés. Tous ces traités élaborés ces cinq dernières années (Gatt, OMC, AMI, NTM, Nafta) visent un but unique: le transfert du pouvoir des Etats vers des organisations non-élues, au moyen d’un processus appelé ‘mondialisation »» (3)
L’auteur nous apprend qu’il n’est pas question de créer des révolutions, il faut y aller en douceur: «Une suspension proclamée de la démocratie n’aurait pas manqué de provoquer une révolution. C’est pourquoi il a été décidé de maintenir ‘une démocratie de façade », et de déplacer le pouvoir réel vers de nouveaux centres. Les citoyens continuent à voter, mais leur vote a été vidé de tout contenu. Ils votent pour des responsables qui n’ont plus de pouvoir réel. Depuis le début des années 1990, l’information a progressivement disparu des médias destinés au grand-public. Les responsables du pouvoir économique sont quasiment tous issus du même monde, des mêmes milieux sociaux. Ils partagent donc tout naturellement la même vision de ce que devrait être le monde idéal futur.» (3)
L’objectif étant de réduire le rôle d’un Etat stratège et protecteur des plus faibles. C’était d’ailleurs la doctrine de Ronald Reagan pour qui ‘l’Etat était le problème et pas la solution ». Il eut un excellent disciple en la personne de Margaret Thatcher qui elle, déclarait sans ambages: «Je ne connais pas de citoyens, je connais le consommateur.» «Il est dès lors naturel poursuit l’auteur de la contribution parlant des «dirigeants du monde» qu’ils s’accordent sur une stratégie et synchronisent leurs actions respectives vers des objectifs communs, en induisant des situations économiques favorables à la réalisation de leurs objectifs, à savoir: «Affaiblissement des Etats et du pouvoir politique. Déréglementation. Privatisation des services publics. Désengagement total des Etats de l’économie, y compris des secteurs de l’éducation, de la recherche, et à terme, de la police et de l’armée, destinés à devenir des secteurs exploitables par des entreprises privées. Endettement des Etats au moyen de la corruption. Plus un gouvernement est sous le contrôle des «Maîtres du monde», et plus il fait augmenter la dette de son pays. Précarisation des emplois et maintien d’un niveau de chômage élevé, entretenu grâce aux délocalisations et à la mondialisation du marché du travail. Réduction des aides sociales, pour accroître la motivation du chômeur à accepter n’importe quel travail. Empêcher la montée des revendications salariales dans le tiers-monde, en y maintenant des régimes totalitaires ou corrompus.» (3)
«Les organisations multinationales privées se dotent progressivement de tous les attributs de la puissance des Etats: réseaux de communication, satellites, services de renseignements, fichiers sur les individus, institutions judiciaires (établies par l’OMC et l’AMI, accord grâce auquel une multinationale pourra traîner un Etat devant une cour de justice internationale privée). L’étape suivante -et ultime- pour ces organisations sera d’obtenir la part de pouvoir militaire et policier qui correspond à leur nouvelle puissance, en créant leurs propres forces armées, car les armées et polices nationales ne sont pas adaptées à la défense de leurs intérêts dans le monde. Mais à l’étape ultime du plan, ces armées privées serviront les intérêts des grandes multinationales, et attaqueront les Etats qui ne se plieront pas aux règles du nouvel ordre économique. (…) La majeure partie du commerce mondial a lieu sans monnaie-papier, et seulement 10% des transactions financières quotidiennes correspondent à des échanges économiques dans le «monde réel». Les marchés financiers eux-mêmes constituent un système de création d’argent virtuel, de profit non-basé sur une création de richesses réelles. Cette création d’argent sans création de richesses économiques correspondantes est la définition même de la création artificielle de monnaie.» (3)
La dimension environnementale pourrait gripper la machine
L’auteur nous apprend qu’il n’y a que l’environnement qui pourrait freiner cette machine du diable: «Un système économique libéral, dont le but est la recherche du profit à court-terme pour des intérêts particuliers, ne peut prendre en compte les coûts à long terme tels que la dégradation de l’environnement. Si nos modèles économiques intégraient le coût réel de la destruction de la nature, de la pollution, des modifications climatiques, cela changerait radicalement notre estimation de ce qui est «rentable» et de ce qui ne l’est pas. La production de la nature a été évaluée à 55 000 milliards de dollars par an par un groupe de scientifiques de l’Institute for Ecological Economics de l’université du Maryland en 1997. La disparition de la nature est inévitable, car elle est voulue par le nouveau pouvoir économique. Pourquoi? pour trois raisons: La disparition de la nature et l’augmentation de la pollution vont rendre les individus encore plus dépendants du système économique pour leur survie (…). La contemplation de la beauté et de la perfection de cet ordre est subversive: elle amène l’individu à rejeter la laideur des environnements urbanisés, et à douter de l’ordre social qui doit demeurer la seule référence. L’urbanisation de l’environnement permet de placer les populations dans un espace totalement contrôlé, surveillé, et où l’individu est totalement immergé dans une projection de l’ordre social. Enfin, la contemplation de la nature incite au rêve et intensifie la vie intérieure des individus, développant leur sensibilité propre, et donc leur libre-arbitre. Ils cessent dès lors d’être fascinés par les marchandises. Délivrés de leurs chaînes, ils commencent à imaginer une autre société possible, fondée sur d’autres valeurs que le profit et l’argent. Tout ce qui peut amener les individus à penser et à vivre par eux-mêmes est potentiellement subversif. Le plus grand danger pour l’ordre social est la spiritualité car elle amène l’individu à bouleverser son système de valeurs et donc son comportement, au détriment des valeurs et comportements précédemment implantés par le conditionnement social. Pour la stabilité du «nouvel ordre social», tout ce qui peut stimuler l’éveil spirituel doit être éliminé.» (3)
Tout est dit, nous allons vers la robotisation du monde avec les promesses prévues par Orwell dans son fameux roman 1984. Il laissa pour la postérité cette fameuse phrase qui n’a pas pris une ride: « A une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire. »
Les contre-pouvoirs pour « résister »
En son temps le forum brésilien de Porto-Allègre avait apporté un vent d’espoir vite dissipé. Ce fut ensuite un peu partout les Indignés de Stephane Hessel qui nous incitait à «nous indigner» en vain! Ce sera en France «Nuit Debout». Tous ces mouvements comme Podemos qui se veulent une alternative au tout-marchand n’ont pas tenu la route. On voit comment Syriza est rentré dans le rang et les citoyens grecs n’en finissent pas de payer des dettes pour un argent qu’ils n’ont pas dépensé. Même en France le mouvement «la France insoumise» avec Jean-Luc Melenchon et qui a récolté près de 20% aux élections en France risque aussi de s’évanouir. L’auteur appelle à une coordination mondiale, une de plus dirions-nous: «Pour ne pas être définitivement exclus du jeu, les contre-pouvoirs au pouvoir économique (syndicats, associations de consommateurs, mouvements écologistes) doivent répondre en se plaçant sur le même niveau d’organisation, au niveau mondial et non plus national, en unifiant et en synchronisant leurs actions, à l’échelle de groupes d’Etats pesant un poids suffisant dans les flux économiques mondiaux.» (3)
De fait, en Occident les citoyens se croient libres de dire et de faire ce qu’ils veulent. Rien n’est plus faux. Ils sont des esclaves consentants à qui «le divin marché» selon la belle expression du philosophe Dany Robert Dufour on donne l’illusion qu’il est en démocratie. Le regretté Coluche avait l’habitude de dire: «Dans les pays où les libertés sont réduites c’est: « Ferme ta gueule! », dans les pays dits démocrates, c’est « cause toujours ». Nous le voyons tous les jours avec cette mondialisation laminoir qui flatte leurs ego en leur donnant le sentiment factice d’une hyper-puissance alors qu’en fait, ils sont des marionnettes conditionnées à dépenser, mais pas à penser. En toute logique, les combats ne sont pas entre faibles dans chaque pays, mais entre les faibles du monde et l’oligarchie qui le gouverne.
Dans cet ordre, l’essai de Thierry Meyssan Le monde tel qu’il est dépeint loin de l’idéal de la naïveté de chacun, loin de l’éthique tous les coups sont permis, même les plus bas. Comme l’écrit le chercheur canadien Marshall McLuhan: «Seuls les plus petits secrets ont besoin d’être protégés. Les plus gros sont gardés par l’incrédulité publique.» «Il décortique, nous dit François Xavier, les Printemps arabes vus de Paris, vécus par les Frères musulmans, et organisés depuis Washington. Révélateur de la duperie dans laquelle nous vivons, ce livre apportera surtout à ceux qui veulent prendre leur destin en main, les données indispensables pour comprendre ce qui se passe. Car il n’est pas joli-joli le mandat Sarkozy, et l’ombre du reniement face au peuple lors du référendum sur l’Europe n’est rien comparé à ce qu’il orchestra en Libye. Le témoignage de Walter E. Fauntroy, ancien membre du Congrès des États-Unis et ancien assistant de Martin Luther King Jr est glaçant: il a vu des soldats réguliers français et danois, aux côtés d’Al-Qaïda, décapiter des Libyens… Puis, le 5 septembre 2011, le président Sarkozy recevra le patriarche maronite, S. B. Béchara Raï, et lui expliquera sans détour que l’Empire va placer les Frères musulmans au pouvoir à Damas et qu’il faut songer à rapatrier les chrétiens d’Orient en France. Après la Libye, la Syrie… Ainsi il en va du monde moderne où les forces spéciales françaises (sous l’autorité du général Puga) aident les djihadistes à attaquer Maâloula, puis encadrent les takfiristes à Baba où ils proclament un Émirat islamique (…)».(4)
Cela a commencé comme documenté avec les révolutions brutales des pays pétroliers comme l’Iran – le premier ministre Mossagegh qui voulait contrôler les richesses nationales de l’Iran fit face à un coup d’état en bonne et due forme. Le Chah le démit et mit à sa place le général Zahedi plus conciliant avec l’Angleterre et les Etats Unis . Bien plus tard, Margareth Albright reconnaissait que c’était la CIA qui a été à la manœuvre. Ce sera ensuite, le Chili qui vit un coup d’état fomenté par les Américains, car Allende voulait récupérer les richesses de son pays. Il en mourut. C’était partout la démocratie aéroportée jusqu’en 2003, qui vit l’occupation de l’Irak, l’installation d’un vice roi (administrateur général) en la personne de Paul Bremer suivi de la pendaison de Saddam Hussein. Les Irakiens se déchirent encore et toujours, mais le pétrole coule à flot, direction les Etats Unis d’Amérique.
Par la suite, le soft power a permis l’émergence des révolutions arabes qui emportèrent la Libye, son guide fut lynché, l’Egypte ; la Syrie que l’on veut à tout prix et comme le recommande Kissinger la reshaper pour le plus grand bien d’Israël. Ce sera la Tunisie et sa révolution dite de jasmin . Ce sera la seule révolution mise en œuvre pour créer un chaos de plus chez les Arabes, et qui risque contre toute attente des architectes du chaos ,de réussir du fait de la résilience du peuple tunisien.
En fait la théorie du chaos organisateur Ordo ab chaos qui avait les préférences de Candy Rice en son temps, a été mise en œuvre auprès des pays faibles . Le néo-libéralisme à la manœuvre continue encore son travail destructeur des nations, notamment en créant la zizanie inter-pays et bloc, comme c’est le cas de l’Alliance au vu et au su de tout le monde , de l’Arabie Saoudite et d’Israël – Une ambassade saoudienne et en construction en Israël – Cette alliance est notamment en œuvre pour détruire le Yemen qui fait face en prime à une terrible épidémie de choléra.
En fait ce qui a été fait pour les pays faibles est en train de gagner les faibles des pays développés .A partir des années 2005 apparurent les révolutions de couleur, en Géorgie, en Ukraine… Le chaos s’y est installé. Cela ne suffit pas au néo-libéralisme car après avoir laminé les peuples faibles il s’occupe des démocraties des pays dits développés, l’objectif et d’arriver à terme à supprimer les Etats en tant que tels pour n’avoir en face que des peuples consommateurs consentants avec des ersatz de liberté en fait c’est un asservissement au marché. C’en est fini des solidarités et du rôle d’un Etat stratège de tous ses citoyens pauvres ou riches, qui assure un smic de dignité aux citoyens.
D’où viendrait le sursaut salvateur d’une prise de conscience de tous les hommes sous toutes sous toutes latitudes ? Suffit il de s’indigner ? Suffit -il de passer de veiller et de refaire le monde auprès d’un brasier , pour qu’il change ?, En leur temps des hommes illustres ont payé de leurs vies cette utopie d’un monde plus juste ; d’un monde où le travail est un motif de fierté qui donne de la dignité. Je veux citer tous les Lumumba, Che Guevara, les Sankara Nous avons que tous les mouvements altermondialistes de Porto Allegre et d’ailleurs ont tenté en vain d’influer sur le cours des choses . Nous l’avons vu avec la loi El Khomry qui détricote les solidarités et marginalise les mouvements syndicaux, livrant le citoyen au bon vouloir des patrons. Ainsi Nuit Debout à Paris, Indignés, Occupy Wall Street… les mouvements spontanés qui se multiplient depuis l’an 2000 mais n’ont pas encore trouvé de vrai débouché politique. A bien des égards ce qui va se passer en France est d’une certaine façon un laboratoire des confrontations de ce qui reste de la contestation avec un pouvoir acquis qui annonce la couleur.
Les certitudes des architectes du Nouvel ont toujours étaient clairs . Elle sont plus que jamais d’une brûlante réalité Déjà en 1920 Paul Warburg Grand banquier, premier président du CFR en 1920 écrivait : « Nous aurons un gouvernement mondial, que cela plaise ou non. La seule question sera de savoir si il sera créé par conquête ou par consentement » David Rockefeller le bien nommé parlait carrément de Nouvel Ordre inéluctable : « Nous sommes à la veille d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est la bonne crise majeure, et les nations vont accepter le Nouvel Ordre Mondial » Sombres jours pour les sans dents du monde…
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole Polytechnique Alger
1. http://fr.whatsupic.com/nouvelles-politiques-monde/1494415152.html
3. http://www.syti.net/Topics2.html
4. http://reseauinternational.net/thierry-meyssan-le-monde-tel-quil-est/#rTgLj9HGBTZPmx5t.99
L’Amérique perdue ou comment les « services » et les médias contrôlent les citoyens
« AFIN DE POUVOIR ÊTRE EN SÉCURITÉ, LES AMÉRICAINS DOIVENT ÉGALEMENT CONSENTIR À ÊTRE ESPIONNÉS SUR CHAQUE COURRIEL, CHAQUE SITE INTERNET VISITÉ, CHAQUE APPEL TÉLÉPHONIQUE, CHAQUE LETTRE ÉCRITE, CHAQUE UTILISATION DE CARTE DE CRÉDIT… LES CITOYENS NE SERONT PAS EN SÉCURITÉ S’ILS N’ACCEPTENT PAS DE VIVRE SOUS L’ÉTAT POLICIER LE PLUS ABSOLU DE L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ ».
Cette citation tirée de la préface du livre de Paul Craig Roberts illustre la problématique de son livre (L’Amérique perdue, du 11 septembre à la fin de l’illusion Obama, éditions Xenia) sur la fabrique du consentement ou comment une oligarchie puissamment aidée par la presse dominante met en fermage une population peu armée pour résister à cette mise en coupe réglée.
Paul Craig Roberts n’a rien d’un hurluberlu et connaît le système de l’intérieur. Économiste, ancien membre de l’équipe de Reagan, membre de l’Institut Hoover, opposant résolu de la politique de George Bush et des néoconservateurs, il anime un blog suivi par des millions d’américains. Son livre reprend l’essentiel de ses articles entre août 2008 et novembre 2016 au lendemain de l’élection de Donald Trump.
Wikileaks fournit une bonne illustration d’une politique de répression systématique contre ceux qui s’opposent à l’empire. Julian Assange citoyen australien vit comme un reclus depuis juin 2012 à l’ambassade d’Equateur à Londres craignant d’être extradé d’abord en Suède (à la suite d’une plainte fantaisiste d’agression sexuelle) puis aux Etats-Unis où Mike Huckabee ancien gouverneur de l’Arkansas et ex-candidat républicain à la présidence réclame ouvertement sa mise à mort. Amazon à la suite des pressions américaines a renoncé à diffuser les informations contenues dans les documents de Wikileaks. Les très nombreux médias influencés par George Soros ne seront pas en reste pour discréditer Assange.
Analysant l’élection présidentielle de novembre 2016 qui a vu la victoire de Donald Trump alors que les médias américains soutenaient quasi unanimement Clinton, Craig Roberts constate que « les médias prostitués et les institutions politiques des deux partis n’ont aucune crédibilité auprès du peuple américain ».
Il détaille ce qu’il considère comme une alliance entre les médias dominants (New York Times en tête) et l’État profond militaro-industriel pour développer l’atmosphère d’une nouvelle guerre froide avec la Russie, susceptible de relancer la course à l’armement et ses juteux profits, au risque de conflits qui pourraient embraser la planète. Son dernier article écrit au lendemain de la victoire de Trump envisagée comme une défaite majeure de l’oligarchie semble toutefois pêcher par optimisme au regard de l’alignement (contraint ?) de Trump sur les intérêts militaro-industriels des États-Unis quelques semaines après son élection. Au total ce gros livre renforcé d’un index sera utile à qui veut découvrir l’envers du décor de la politique de Washington ainsi que les relations complexes entre politiciens, industriels et professionnels du renseignement ou des médias.
OJIM, le 15 mai 2017
VOIR AUSSI : TRUMP CONTRE LES MÉDIAS ET LE « DEEP STATE »
L’Amérique perdue, du 11 septembre à la fin de l’illusion Obama, Paul Craig Roberts, éditions Xenia, 2017, 583p, 29 €
Source: Ojim.fr
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Publié par Z le 16 mai 2017 dans Education - information, général, International, Nouvel ordre mondial
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